Wednesday, January 20, 2021
Macron rules out official apology for colonial abuses in Algeria
French President Emmanuel Macron has ruled out issuing an official apology for abuses in Algeria, his office said Wednesday, ahead of a major report on how France is facing up to its colonial past in the country.
There will “no repentance nor apologies” for the occupation of Algeria or the bloody eight-year war that ended 132 years of French rule, Macron’s office said, adding that the French leader would instead undertake a number of “symbolic acts” aimed at promoting reconciliation.
Macron himself once claimed French colonization was a “crime against humanity”.
“It’s truly barbarous and it’s part of a past that we need to confront by apologizing to those against whom we committed these acts,” he asserted in a 2017 interview.
Relations between the two nations are still tarnished by the atrocities committed by both sides during the 1954-1962 Algerian war of independence.
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Le président français Emmanuel Macron va prendre des "actes symboliques" pour apaiser les mémoires sur la guerre d'Algérie et tenter de réconcilier les deux pays mais il ne présentera pas les "excuses" demandées par Alger, a annoncé mercredi la présidence française après la publication d'un rapport très attendu de l'historien français Benjamin Stora.
ReplyDeletePour l'Elysée, l'important est désormais de "sortir du non-dit et du déni" sur la guerre d'Algérie (1954-1962), qui continuent de déchirer les deux pays, rendant hypothétique toute réconciliation, à l'approche du 60e anniversaire de l'indépendance algérienne en 2022.
C'est "une démarche de reconnaissance" de la vérité mais "il n'est pas question de repentance" et "de présenter des excuses", a insisté l'Elysée, en s'appuyant sur le rapport qui cite en exemple le Japon toujours fâché avec ses voisins coréens et chinois en raison de son passé colonial, malgré des regrets officiels de Tokyo.
Rapatriés, appelés du contingent, supplétifs algériens ("harkis") qui ont combattu pour la France, immigrés algériens: plus de sept millions de personnes en France ont un rapport, parfois douloureux, à l'Algérie, selon Benjamin Stora.
En Algérie, la mémoire de la "Guerre de libération", synonyme de massacres, torture et déplacements de populations, a cimenté le sentiment national et fourni au pouvoir une légitimité doublée d'un discours antifrançais, sur lesquels il continue de s'appuyer 60 ans plus tard.
Emmanuel Macron participera à trois journées de commémoration hautement symboliques: la journée nationale des harkis le 25 septembre, la répression sanglante d'une manifestation d'Algériens le 17 octobre 1961 à Paris et les Accords d'Evian du 19 mars 1962 qui consacrèrent le cessez-le-feu en Algérie et ouvrirent la voie à l'indépendance.