A Ouagadougou, le président a affirmé sa volonté de refonder les relations entre la France et l'Afrique. Gage de cette détermination, Emmanuel Macron a promis de déclassifier les documents liés à l'assassinat du président burkinabè Thomas Sankara.
En visite officielle au Burkina Faso, première étape de sa tournée africaine, le président français Emmanuel Macron en a profité ce 28 novembre 2017 pour clarifier et réaffirmer ses positions sur l'histoire coloniale de l'Afrique. «Il y a eu des fautes et des crimes, des grandes choses et des histoires heureuses [mais] les crimes de la colonisation européenne sont incontestables», a-t-il ainsi martelé, lors d'un discours à l'université de Ouagadougou.
«[C'est] un passé qui doit passer», a-t-il toutefois ajouté, alors que la tournée du président français est présentée comme fondatrice de nouveaux rapports entre la France et l'Afrique, placés sous le patronage de l'Union européenne, à la veille du sommet UE-Afrique. «Ce n'est pas simplement un dialogue franco-africain que nous devons reconstruire ensemble, mais bien un projet entre nos deux continents, une relation nouvelle repensée à la bonne échelle [entre l'Afrique et l'Europe]», a encore plaidé Emmanuel Macron.
Utilisant en guise d'anaphore «Je suis d'une génération» pour de nombreuses phrases de son discours, le président français s'est efforcé d'éviter toute posture néo-colonialiste. «Je suis d’une génération où on ne vient pas dire à l’Afrique ce qu’elle doit faire», a-t-il ainsi déclaré. Pour le chef d'Etat français, il s'agissait aussi de faire oublier une série de déclarations sinon maladroites du moins malheureuses.
Pendant le sommet du G20 à Hambourg en juillet 2017, Emmanuel Macron avait ainsi établi une relation de cause à effet entre les difficultés du continent africain et la fécondité des femmes, suscitant un tollé. «Quand des pays ont encore sept à huit enfants par femme, vous pouvez décider d'y dépenser des milliards d'euros, vous ne stabiliserez rien», avait-il alors affirmé, minimisant au passage l'ingérence politique française et occidentale en Afrique depuis la décolonisation ou encore le rôle joué par les grandes multinationales dans l'économie du continent noir.......https://francais.rt.com/international/46028-burkina-faso-emmanuel-macron-crimes-incontestables-colonisation
28/11/17
En visite officielle au Burkina Faso, première étape de sa tournée africaine, le président français Emmanuel Macron en a profité ce 28 novembre 2017 pour clarifier et réaffirmer ses positions sur l'histoire coloniale de l'Afrique. «Il y a eu des fautes et des crimes, des grandes choses et des histoires heureuses [mais] les crimes de la colonisation européenne sont incontestables», a-t-il ainsi martelé, lors d'un discours à l'université de Ouagadougou.
«[C'est] un passé qui doit passer», a-t-il toutefois ajouté, alors que la tournée du président français est présentée comme fondatrice de nouveaux rapports entre la France et l'Afrique, placés sous le patronage de l'Union européenne, à la veille du sommet UE-Afrique. «Ce n'est pas simplement un dialogue franco-africain que nous devons reconstruire ensemble, mais bien un projet entre nos deux continents, une relation nouvelle repensée à la bonne échelle [entre l'Afrique et l'Europe]», a encore plaidé Emmanuel Macron.
Utilisant en guise d'anaphore «Je suis d'une génération» pour de nombreuses phrases de son discours, le président français s'est efforcé d'éviter toute posture néo-colonialiste. «Je suis d’une génération où on ne vient pas dire à l’Afrique ce qu’elle doit faire», a-t-il ainsi déclaré. Pour le chef d'Etat français, il s'agissait aussi de faire oublier une série de déclarations sinon maladroites du moins malheureuses.
Pendant le sommet du G20 à Hambourg en juillet 2017, Emmanuel Macron avait ainsi établi une relation de cause à effet entre les difficultés du continent africain et la fécondité des femmes, suscitant un tollé. «Quand des pays ont encore sept à huit enfants par femme, vous pouvez décider d'y dépenser des milliards d'euros, vous ne stabiliserez rien», avait-il alors affirmé, minimisant au passage l'ingérence politique française et occidentale en Afrique depuis la décolonisation ou encore le rôle joué par les grandes multinationales dans l'économie du continent noir.......https://francais.rt.com/international/46028-burkina-faso-emmanuel-macron-crimes-incontestables-colonisation
28/11/17
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