Deux riches régions italiennes, la Lombardie et la Vénétie, organiseront le 22 octobre un référendum consultatif concernant une plus grande autonomie de leur territoire par rapport au gouvernement de Rome.
Le gouverneur de Lombardie, Roberto Maroni, l'a annoncé vendredi, en accueillant favorablement la proposition de son homologue de Vénétie, Luca Zaia.
MM. Maroni et Zaia sont de hauts dirigeants de la Ligue du Nord, le parti anti-immigrés et anti-euro et qui a eu dans le passé comme objectif l'"indépendance" de la Padanie, une région imaginaire autour du fleuve Pô, dans le nord de la péninsule.
Le référendum demandera aux citoyens de ces deux régions s'ils souhaitent davantage d'autonomie par rapport au gouvernement central dans plusieurs domaines, la question en filigrane étant: "voulez-vous transférer moins d'argent de vos impôts aux autres régions italiennes" moins riches?
Selon les médias italiens, la somme en jeu est supérieure à 70 milliards d'euros par an entre les impôts de la Lombardie, qui produit environ un quart du PIB national, et ceux de la Vénétie, susceptibles théoriquement de rester dans ces deux régions.
Si le oui l'emporte haut la main, une issue probable, cela renforcerait la position des deux gouverneurs de ces régions dans leur négociations avec Rome, rappellent les médias.
Le nord de l'Italie, bastion de la Ligue, a souvent considéré être d'une certaine manière "exploité" par le sud du pays en raison des centaines de milliards d'euros transférés ces dernières décennies vers le Mezzogiorno avec un succès modeste.
Certains ministres ont cependant jugé cette démarche "inefficace et coûteuse".
"Au lieu de dépenser près de 50 millions d'euros des citoyens pour organiser un référendum consultatif", M. Maroni ferait mieux "de demander au gouvernement l'ouverture d'un débat sur le fond", a déclaré le ministre de l'Agriculture Maurizio Martina.
"Un référendum coûteux et inefficace comme celui proposé ne répond, je crains, qu'à une logique de propagande politique", a conclu le ministre.
[RTBF avec Agences]
21/4/17
Le gouverneur de Lombardie, Roberto Maroni, l'a annoncé vendredi, en accueillant favorablement la proposition de son homologue de Vénétie, Luca Zaia.
MM. Maroni et Zaia sont de hauts dirigeants de la Ligue du Nord, le parti anti-immigrés et anti-euro et qui a eu dans le passé comme objectif l'"indépendance" de la Padanie, une région imaginaire autour du fleuve Pô, dans le nord de la péninsule.
- A chacun son impôt
Le référendum demandera aux citoyens de ces deux régions s'ils souhaitent davantage d'autonomie par rapport au gouvernement central dans plusieurs domaines, la question en filigrane étant: "voulez-vous transférer moins d'argent de vos impôts aux autres régions italiennes" moins riches?
- 70 milliards d'euros
Selon les médias italiens, la somme en jeu est supérieure à 70 milliards d'euros par an entre les impôts de la Lombardie, qui produit environ un quart du PIB national, et ceux de la Vénétie, susceptibles théoriquement de rester dans ces deux régions.
Si le oui l'emporte haut la main, une issue probable, cela renforcerait la position des deux gouverneurs de ces régions dans leur négociations avec Rome, rappellent les médias.
Le nord de l'Italie, bastion de la Ligue, a souvent considéré être d'une certaine manière "exploité" par le sud du pays en raison des centaines de milliards d'euros transférés ces dernières décennies vers le Mezzogiorno avec un succès modeste.
Certains ministres ont cependant jugé cette démarche "inefficace et coûteuse".
"Au lieu de dépenser près de 50 millions d'euros des citoyens pour organiser un référendum consultatif", M. Maroni ferait mieux "de demander au gouvernement l'ouverture d'un débat sur le fond", a déclaré le ministre de l'Agriculture Maurizio Martina.
"Un référendum coûteux et inefficace comme celui proposé ne répond, je crains, qu'à une logique de propagande politique", a conclu le ministre.
[RTBF avec Agences]
21/4/17
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